Faites partager l’expérience à vos proches et recevez 10€ pour chaque parrainage !

Parrainer

Haute couture et prêt-à-porter, connaissez-vous la différence ?


Le prêt-à-porter est constitué de pièces vendues en tant que produit fini et non pas réalisées sur mesure. Celui-ci est traditionnellement opposé, pour les femmes, à la haute couture et pour les hommes à la grande mesure. Il désigne le passage de la couture artisanale et du vêtement sur-mesure à la standardisation des tailles qui permet la production en série.

Le prêt-à-porter, c’est quoi ?

Les prémices de ce qui sera plus tard appelé le prêt-à-porter apparaissent lors de la première moitié du XXe siècle. Ce sont des expériences, parfois anecdotiques, certaines fois prenant plus d'ampleur, mais loin de la production de masse que connaitra la seconde moitié de ce siècle.

 

Lors de la Première Guerre mondiale, l'armée américaine doit habiller ses soldats le plus rapidement possible, les tailles sont donc standardisées afin de gagner du temps de fabrication et donc d'en baisser les coûts. Cette technique s'appelle alors la « confection », le terme s'élargira et désigne désormais l'ensemble des industries de l'habillement.

 

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la confection ne représente qu'un quart de la production de vêtements, le reste est fait à la maison, ou commandé chez la couturière à qui on peut apporter des modèles de grands couturiers: les couturières du monde entier achètent des « toiles », ces patrons en mousseline de coton permettant d'effectuer une copie.

 

C'est en 1948 que le terme « prêt-à-porter » apparaît et il sera repris en 1950 pour une publicité de Publicis par la société WEILL : « Weill vous va !», slogan qui veux rassurer les clientes sur le fait de trouver leur taille.

 

En effet, de retour du voyage en Amérique Jean Claude Weill introduit en France le concept révolutionnaire du « ready to wear » et ainsi en inventant une forme de prêt-à-porter à la française, inspiré du prêt-à-porter américain. Il fait entrer le chic et l'élégance dans la modernité. Dans son atelier, il énumère les avantages de ce principe : le choix des tissus, la diversité. Le terme « prêt-à-porter » désigne alors tout vêtement produit en série et comportant une griffe sous la forme d'une étiquette sur chaque vêtement. L'usage de l'étiquette va se généraliser et le terme « prêt-à-porter » désigne désormais simplement les vêtements qui ne sont pas fait sur mesure. Un salon du prêt-à-porter a lieu en juin 1956 à Paris. Le Vogue américain publie un numéro spécial « prêt-à-porter » à l'été de la même année, la mode passe des ateliers des couturières aux boutiques.

 

Les prémices de ce qui sera plus tard appelé le prêt-à-porter apparaissent lors de la première moitié du XXe siècle. Ce sont des expériences, parfois anecdotiques, certaines fois prenant plus d'ampleur, mais loin de la production de masse que connaitra la seconde moitié de ce siècle.

Lors de la Première Guerre mondiale, l'armée américaine doit habiller ses soldats le plus rapidement possible, les tailles sont donc standardisées afin de gagner du temps de fabrication et donc d'en baisser les coûts. Cette technique s'appelle alors la « confection », le terme s'élargira et désigne désormais l'ensemble des industries de l'habillement.

Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la confection ne représente qu'un quart de la production de vêtements, le reste est fait à la maison, ou commandé chez la couturière à qui on peut apporter des modèles de grands couturiers: les couturières du monde entier achètent des « toiles », ces patrons en mousseline de coton permettant d'effectuer une copie.

La haute-couture, c’est pour qui ?

 

La haute-couture regroupe toutes les pièces de créateurs, réalisées sur-mesure dans les ateliers des grandes maisons de luxe. S’acheter de la haute-couture, c’est s’assurer un vêtement unique et original… Pas forcément abordable ! Ces pièces coûtent beaucoup plus cher que le prêt-à-porter puisqu’elles sont entièrement faites main avec des matériaux nobles et nécessitent énormément de travail.

 

Attention cependant, tous les stylistes ne peuvent pas produire de collections haute-couture. Originellement introduit en 1945 pour contrer les rationnements économiques auxquels la mode était soumise, le label « haute-couture » – gage de qualité – persiste depuis en France. Aujourd’hui, seules les maisons de mode qui reçoivent ce label par le ministre de l’Industrie peuvent défiler à la fashion week haute-couture, qui a lieu deux fois par an à Paris (et seulement à Paris !).

 

Aujourd’hui, il y a quatorze enseignes à détenir le précieux label « haute-couture » et pour l’obtenir, les critères sont stricts. Parmi eux : toutes les créations doivent être faites main et réalisées dans des ateliers – qui embauchent au minimum vingt personnes – de la maison de couture ou encore défiler deux fois par an avec au minimum vingt-cinq modèles par collection. Ce label n’est valable qu’un an et il faut en refaire la demande chaque année pour le conserver. Seules les maisons Adeline ANDRE, Alexis MABILLE, Bouchra JARRAR, CHANEL, Christian DIOR, Franck SORBIER, Giambattista VALLI, GIVENCHY, Jean-Paul GAULTIER, Maison Martin MARGIELA, Maurizio GALANTE, Stéphane ROLLAND, Alexandre VAUTHIER et Yiqing YIN, depuis décembre 2015, ont obtenu le précieux sésame.

En plus des quatorze membres permanents, il existe des membres correspondants et des membres invités. 

 

Depuis 1997, certaines maisons de coutures étrangères – les membres correspondants – sont invitées à la fashion week haute-couture de Paris et utilisent le label « couture ». Parmi eux, Elie Saab, Giorgio Armani, Versace ou encore Valentino. Enfin, les membres invités existent depuis 1998. Cela permet à des marques peu connues, telles que Iris Van Herpen, Schiaparelli ou Ralph & Russo, de défiler pendant la fashion week haute-couture dans des lieux moins connus que les maisons haute-couture. C’est seulement après quatre ans, où ils défilent régulièrement, que les membres invités peuvent demander à rejoindre le club « select » des membres permanents.

Aujourd’hui, la plupart des grandes maisons de luxe telles que Chanel, Jean-Paul Gaultier ou Maison Martin Margiela – qui ont une collection haute-couture – proposent également une collection de prêt-à-porter, s’assurant une plus large clientèle et des revenus plus importants.

 

Ces deux catégories ont un point commun : la production de vêtements disponibles immédiatement, dans des tailles standards, fabriqués (très souvent) industriellement et dans des matériaux loin d’être nobles.

 

D’abord, il y a le prêt-à-porter des grandes enseignes abordables, dans lesquelles la grande majorité des clients fait ses achats. Ce sont eux qui proposent des vêtements à bas prix, en théorie il y a deux grandes collections : printemps/été et automne/hiver. Mais en pratique, le prêt-à-porter se renouvelle beaucoup plus rapidement, allant même parfois jusqu’à douze collections par an et c’est ce qu’on appelle le fast fashion.

 

Vient enfin le prêt-à-porter des maisons de luxe telles que Balmain, Yves Saint Laurent ou encore Guerlain. Elles proposent des collections, plus accessibles que la haute-couture puisque les vêtements ne sont pas fait sur-mesure, ni à la main. Les maisons défilent deux fois par an, pour chaque saison (printemps/été et automne/hiver), lors des fashion week de Paris, New York, Londres et Milan. Mais attention, ces défilés n’ont pas lieu la même semaine que ceux de la haute-couture parisienne.

 

Que vos vêtements soient du prêt-à-porter ou de la haute couture, WAST est là pour vous simplifier la vie et pour vous aider à les entretenir :

 

Bénéficiez de 10€ de réduction sur toutes vos commandes en inscrivant votre nom, prénom et adresse mail sur la page d'accueil.

Partager l'article
Partager l'article
Nous utilisons des cookies pour analyser le trafic du site internet et y personnaliser son contenu.
En savoir plus